Projet de recherche en contexte autochtone et minier

Table ronde sur les meilleures pratiques

Cette table ronde a été rendue possible grâce au financement du Pôle en enseignement supérieur dans le secteur minier et du gouvernement du Québec. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) et le Service de la formation continue de l’UQAT.

Ouvert aux organisations, aux institutions et aux personnes étudiantes ou chercheuses, cette table ronde offre des repères concrets pour dialoguer respectueusement dans le cadre de projets d’études ou de recherche.

Trois experts Anicinapek y partagent leur lien au territoire, leurs attentes envers le milieu académique et des avenues de collaboration.

Elle permet de mieux saisir les conséquences des pratiques passées, de réfléchir aux attitudes à adopter lors d’études portant sur les ressources naturelles et d’apprendre comment établir un dialogue constant et respectueux avec les Premiers Peuples.

Enfin, elle ouvre aussi sur des perspectives de carrière en environnement auprès des communautés autochtones.

Thèmes abordés

  • Les approches à privilégier pour entrer en contact avec les communautés autochtones et communiquer avec respect
  • La relation des Anicinapek au territoire
  • La valorisation de pratiques lors des étapes de consultation préalable aux divers projets miniers, forestiers ou hydroélectriques
  • Les enjeux liés à la restauration des sites, à l’aménagement et à la biodiversité
  • Les avenues pour établir une collaboration et une co-construction durables

Clientèle ciblée

Cette formation s’adresse aux personnes qui :

  • Souhaitent inscrire leurs actions d’étude ou de recherche en cohérence avec l’énoncé de réconciliation de l’UQAT.
  • Mènent un projet de recherche lié à l’exploitation des ressources naturelles ou à la réhabilitation des écosystèmes.
  • Réalisent des collectes de données sur le terrain aux cycles supérieurs et veulent connaître les meilleures pratiques à adopter dans une démarche respectueuse.
  • Désirent découvrir un projet inscrit dans les nombreuses initiatives de l’UQAT en lien avec son énoncé de réconciliation.

Coût : Gratuit

Durée

Durée : 1 h 50

Lieu : UQAT, Campus de Rouyn-Noranda

Date de l’enregistrement : 21 février 2025

Adrienne Jérôme

Directrice des Ressources naturelles, Nation Anishnabe du Lac Simon

Adrienne Jérôme consacre sa carrière à la défense et au développement de sa communauté. Élue conseillère dès 1998, puis cheffe de Lac Simon de 2016 à 2023, elle occupe aujourd’hui le poste de directrice des Ressources naturelles de la Nation Anishnabe.

Son engagement est guidé par la volonté de protéger le territoire, de soutenir les femmes et de préparer un avenir prometteur aux jeunes. Famille d’accueil pendant plus de 25 ans, elle incarne un véritable agent de changement. Portée par les valeurs et la culture anishnabe, elle veille à transmettre la langue, les traditions et les savoirs aux générations futures.

David Kistabish

Président de Kiwetin Construction et membre du groupe Anishnabe Moose Studies

Membre de la Première Nation Abitibiwinni (Pikogan), David Kistabish a déjà été chef de sa communauté, où il a mené d’importantes négociations avec le gouvernement du Québec sur les projets miniers.

Il est aujourd’hui entrepreneur en construction et en machinerie lourde dans le secteur minier avec son entreprise Kiwetin Construction, dont le nom signifie « vent du nord » en anicinapemowin. Sa vision est claire : créer des opportunités durables pour les Premières Nations et affirmer leur place dans l’économie.

Très attaché à son territoire ancestral, il le revendique par la chasse traditionnelle et par son implication dans la protection de l’orignal au sein du groupe de recherche Anishnabe Moose Studies. Trilingue (anicinapemowin, français, anglais) et violoniste reconnu, David allie développement économique et enracinement culturel.

Maurice J. Kistabish

Professeur à temps partiel, Faculté de droit civil et Faculté des arts, Université d’Ottawa

Originaire de Pikogan (Première Nation Abitibiwinni), Maurice J. Kistabish a consacré une partie de sa carrière à représenter les Premières Nations comme négociateur, notamment auprès d’une compagnie d’exploitation forestière.

En parallèle à son rôle de professeur à l’Université d’Ottawa, il s’implique activement dans sa communauté et auprès de sa nation. Il a mené des recherches pour le Conseil tribal de la nation algonquine afin de mieux comprendre les formes de gouvernance et de citoyenneté qui existaient avant l’implantation de la Loi sur les Indiens.

Il agit aussi comme coordonnateur des ententes sur les répercussions et avantages (ERA) pour la Première Nation de Wahgoshig en Ontario, aujourd’hui connue sous le nom d’Apitipi Anicinapek.